Stop à la prolifération des radars locaux !

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Y aura-t-il bientôt 2, 3 ou 4 fois plus de radars sur vos trajets ? Nul ne peut le dire avec précision. Mais ce que nous pouvons dire avec certitude, c’est que si nous n’agissons pas de toute urgence, vous serez bientôt victimes des radars locaux, dont le déploiement est désormais autorisé.

À force de combats acharnés depuis des années, nous avions réussi à obtenir un plafonnement du nombre de radars en France. Personne n’était dupe. Les fabricants de radars s’ingénient à les rendre indétectables et le gouvernement remplace les radars fixes par des modèles plus « performants » pour mieux vous piéger. Mais ces dernières années, le nombre de radars étaient relativement stable : plafonné à environ 4 500.

Ce plafond vien de voler en éclats. Des milliers de radars, très discrets, vont être disséminés un peu partout. Car désormais, toute collectivité locale gestionnaire d’une voirie peut installer des radars : soit 3 régions, 100 départements et 35 000 communes. Oui, vous avez bien lu : désormais, ce n’est plus une seule institution qui achètera et installera des radars, mais des dizaines de milliers !

Il suffit que chaque département s’équipe d’une douzaine de radars dits « chantier », pour tripler le nombre de ces gros flasheurs gris non signalés et déplacés sans cesse pour vous piéger un maximum sur les routes. Et même des petites communes commencent déjà à se regrouper pour acheter, en commun, un radar qu’elles « baladent » pour flasher les conducteurs à 400 mètres. Impossible d’y échapper. Et comme ça ne coûte que 7 000 euros, ces radars-jumelles sur pied vont proliférer sur vos trajets si nous n’arrivons pas à stopper cette mesure. Quant aux grandes villes, elles vont s’engouffrer dans la brèche…

Pour vous donner une idée du cauchemar qui vous attend, regardez par exemple que qu’annonce déjà la Métropole du Lyon : elle veut multiplier par 5 le nombre de radars. Ils seront indétectables puisque déplacés régulièrement. Certains seront placés dans les zones 30, où chacun sait qu’il est impossible de tenir la vitesse imposée. Pour preuve, depuis que Paris est passé à 30 km/h, le nombre de flashs du radar de l’avenue Daumesnil est passé de 5 000 à… 74 000 par an ! Le tout débitant du PV à 135 euros, puisqu’on est en agglomération. Les autres métropoles ne tarderont pas à en faire autant. Toulouse, Marseille, Montpellier ont déjà annoncé leur volonté d’installer des dizaines et des dizaines de radars…

Avec cette prolifération programmée de nouveaux radars locaux, prendre la voiture deviendra vraiment insupportable. Sur route comme en ville, nous ne serez plus que de la chair à PV. C’est intolérable.

À la Ligue de Défense des Conducteurs, nous demandons que pas un seul euro ne soit reversé aux collectivités qui installent ces radars. Ni directement, ni indirectement. C’est la condition indispensable pour empêcher la prolifération des radars locaux. Alors s’il vous plait, participez à cette mobilisation vitale pour votre liberté de circuler sans être matraqué à tout bout de champ de PV pour avoir simplement conduit à une vitesse naturelle, raisonnable. Signez notre pétition !

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