Des milliers d’automobilistes et de motards se sont à nouveau mobilisés ce samedi 27 septembre 2025. Pour la troisième fois, notre collectif, mené par la Fédération française des motards en colère et les Gueux d’Alexandre Jardin et bien sûr la LDC, a réclamé la fin des Zones à faibles émissions. Car le dossier n’est TOUJOURS pas refermé.
En ce début d’automne 2025, c’est la troisième fois, après une première manifestation en avril puis une deuxième en mai, que notre collectif Stop ZFE appelle au rejet en masse des Zones à faibles émissions. Au total, ce sont toujours 25 métropoles qui appliquent ce dispositif fermant « leurs frontières » au véhicules trop anciens… Sauf que tout le monde n’a pas les moyens de les remplacer et que la qualité de l’air, dans la plupart de ces zones urbaines (sauf Paris), est jugée suffisamment correcte pour ne pas avoir à restreindre la circulation !
Dans une dizaine de villes, à Paris et ailleurs, des milliers de motards et automobilistes se sont donc rassemblés pour faire barrage à cette mesure, souvent soutenus par des maires qui ne souhaitent pas plus que nous que celle-ci soit appliquée.
En effet, exiger que ce délit de pauvreté injuste (dont, à la LDC, nous rejetons la perspective depuis des années) ne voie jamais le jour, c’est la revendication numéro 1 de notre collectif, réunissant « Les Gueux », d’Alexandre Jardin, la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC), la Fédération des Associations de Commerçants et Artisans de Paris (FACAP), l’Union Intersyndicale des entreprises foraines de France et, bien sûr, la Ligue de Défense des Conducteurs (LDC). À Paris, c’était notre porte-parole, Alexandra Legendre, qui s’exprimait ce 27 septembre au nom de nos 1 millions de sympathisants, prenant la suite de Nathalie Troussard, secrétaire générale, qui s’était mobilisée lors des deux premiers mouvements de ce printemps. Vous le voyez, à la LDC, on ne lâche rien !
Certes, le vote de leur suppression dans le cadre de la Loi de simplification au printemps dernier porte un coup aux ZFE. Mais ce coup n’est pas fatal : il reste des étapes législatives à franchir, notamment le débat qui doit avoir lieu dans la cadre d’une commission mixte paritaire (CMP) à la mi-octobre, puis, très certainement, un passage devant le Conseil constitutionnel…
Restons donc tous attentifs, car les ZFE, c’est loin d’être fini. En attendant, n’oubliez pas de signer notre pétition contre les ZFE : vous êtes déjà plus de 300 000 à l’avoir fait.

