Qui sommes-nous ?

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Le mot du président

« Qui ne dit mot, consent », affirme l’adage. Un reproche qu’on ne pourra pas faire à la Ligue de Défense des Conducteurs, cette année peut-être encore plus que les autres. Vous qui accompagnez fidèlement nos actions, signez nos pétitions, nous soutenez financièrement, vous le savez mieux que quiconque : en 2024, notre association s’est démenée pour défendre vos droits d’automobilistes ou de motards.

La lutte semble pourtant inégale. D’un côté, l’État et sa détermination à empoisonner notre vie de conducteurs : politique de sécurité routière s’appuyant quasi exclusivement sur une impitoyable répression de la vitesse, avec des radars des villes qui s’ajoutent désormais aux radars des champs, restrictions de circulation toujours plus sévères, renchérissement annuel des malus en tout genre, 100 % électrique qui s’impose pour 2035, infrastructures routières qu’on laisse se dégrader… 

De l’autre côté, il y a nous, votre association, certes forte de 1 million de sympathisants. Mais il faut une détermination de chaque instant pour dénoncer ces abus et dérives menaçant notre droit à utiliser nos voitures et nos deux-roues sans avoir l’impression d’être des citoyens de seconde zone. Ne rien lâcher pour montrer que justement non, nous ne consentons pas.

Nous n’avons donc pas d’autre choix que de faire entendre notre protestation ! Or, du bruit, nous en avons fait tout au long des douze mois 2024. Sans conteste, le temps fort de l’année a été notre colloque organisé à l’Assemblée nationale. Le 20 mars, nous y avons réuni une dizaine d’experts et plus de 170 invités, parlementaires, médias, professionnels de la filière automobile et bien sûr sympathisants, invités à débattre autour d’une question choc : « 3 500 morts par an sur les routes depuis dix ans : et maintenant, on fait quoi ? » L’occasion pour nous de confronter l’État à la politique de sécurité routière ultra répressive qu’elle mène depuis des années et qui, manifestement, ne permet plus de faire baisser la mortalité routière. Un constat sans concession, mais aussi des pistes d’amélioration : car la Ligue de Défense des Conducteurs ne se contente pas de dénoncer, elle propose aussi. C’est l’une de ses forces, de nos forces.

Notre mission de porte-voix de vos préoccupations d’automobilistes et de motards, nous l’avons endossée à d’autres multiples reprises. Voici quelques exemples parmi tant d’autres : alors que nous restons mobilisés pour lutter contre la prolifération des radars, nous avons engagé un recours contre le 50 km/h sur le périphérique parisien – toujours en cours –, qui s’accompagnera forcément d’un renforcement de la répression automatisée. Nous avons fait parvenir au ministre des Transports les centaines de milliers de pétitions que vous avez signées pour vous opposer massivement à la visite médicale obligatoire dans le cadre du renouvellement du permis de conduire. Nous avons publié une étude s’indignant contre les dérives de la technologie automobile qui permet de vous fliquer chaque jour davantage, demande de suspension de l’implacable calendrier des Zones à faibles émissions, alerte au désastre du tout électrique (mais laissez-nous donc choisir le véhicule qui nous convient le mieux !)… Il ne se passe quasiment par un jour sans qu’une nouvelle mesure anti-voiture ne soit annoncée et donc, pas un jour sans que nous ne nous en saisissions. Sans nous lasser, puisque nous parvenons à obtenir gain de cause, comme vous pourrez le découvrir en parcourant ce rapport annuel. Je retiens notamment l’immense succès rencontré par notre appli de signalement de zones dangereuses Activ’Route. 

Quelle fierté pour notre association que de voir notre rôle de « gardienne de votre mobilité individuelle » confirmé chaque jour. Si l’année 2024 a été si dense, c’est aussi grâce à votre infatigable soutien. Vous qui nous galvanisez, soyez assurés que la Ligue de Défense des Conducteurs va donc continuer à faire du bruit. 

Le reste de l’équipe

« Durant mes vingt années de journalisme dans l’automobile, j’ai pu constater l’exaspération grandissante des conducteurs, qu’ils soient promeneurs du dimanche ou professionnels de la route. Nos édiles abordent trop rarement les sujets de la formation des jeunes, des progrès en sécurité passive ou active de nos véhicules, de la prévention… En revanche, la prolifération des radars et le discours anti-voiture sont leurs thèmes favoris ! La Ligue de Défense des Conducteurs s’inscrit comme notre porte-parole idéal, à nous tous qui souhaitons promouvoir la conduite responsable, sans être systématiquement stigmatisés. »

« J’ai toujours aimé le dynamisme des associations, c’est un milieu très motivant et très enrichissant. Ce qui fait notre force, ici, à la Ligue de Défense des Conducteurs, ce sont nos 1 million de sympathisants. Nous sommes à leur service, une notion qui compte beaucoup pour moi, à titre personnel. Nous sommes mandatés pour militer en leur nom et ils sont capables de se mobiliser à très grande échelle. Nous sommes les seuls à être aussi fédérés dans le domaine de la sécurité routière. Ce qui m’a séduite avant tout dans notre projet commun, c’est de participer activement, moi aussi, à l’amélioration de la sécurité routière. Qu’on le veuille ou non, la voiture – de même que la route, évidemment – reste indispensable, aussi bien en tant que vecteur économique que de création de lien social. »

« Je travaille à la LDC depuis dix ans, j’assure la gestion administrative de l’association. Je suis également en charge, au quotidien, des relations avec les donateurs et les sympathisants, ce qui me permet de constater les « dégâts » que cause la politique de sécurité routière actuelle. En plus, étant moi-même une automobiliste, je suis bien évidemment sensible aux problèmes que rencontrent les conducteurs et que la Ligue ne cesse de pointer du doigt. À mes yeux, la sécurité sur la route est préoccupante et à la Ligue, ce qui est très motivant c’est que nous essayons de faire avancer les choses pour l’améliorer. » 

« J’ai toujours été fascinée par le monde associatif, par son énergie et sa capacité à rassembler des individus autour de causes communes. C’est dans cet esprit que j’ai franchi les portes de la Ligue de Défense des Conducteurs. Dès mon arrivée, j’ai été conquise par la force de notre communauté, un million de sympathisants unis par la même volonté d’améliorer la sécurité routière. Cette mobilisation collective me donne l’envie de m’investir pour faire avancer les objectifs de la Ligue. Face aux nouveaux enjeux de la mobilité, il est plus important que jamais de défendre les intérêts des automobilistes. »

Notre association en vidéo

Rapports annuels et statuts

Rapport annuel 2024

Vous pouvez télécharger ci-dessous nos rapports annuels et nos statuts :

La charte des conducteurs responsables

Depuis 2006, la Ligue de Défense des Citoyens devenue en 2009 Ligue de Défense des Conducteurs lutte pour la liberté de circuler et de conduire en adoptant une conduite responsable. C’est pourquoi l’ensemble de nos sympathisants adhèrent à notre charte des conducteurs responsables : « Stop à la répression absurde, oui à la conduite responsable !« 

C’est en tant que conducteurs responsables que nous pouvons légitimement exiger des pouvoirs publics qu’ils cessent leur harcèlement intolérable.

S’il vous plaît, signez notre Charte du conducteur responsable. Et contribuez ainsi à l’établissement d’une politique de sécurité routière saine et efficace, faite avec les conducteurs et non pas contre eux.